I►► Séparation divorce et paternite

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I►► Désunion et paternité





Face à la désunion du couple, et pour élaborer des compromis favorisant un exercice plus consensuel de l'autorité parentale (fragilisation de la trajectoire professionnelle des mères, relation père/enfant plus vulnérable au moment de la séparation), le Centre d'Analyse Stratégique (institution d'expertise et d'aide à la décision placée auprès du Premier ministre) plaide pour favoriser la paternité impliquée à partir d’une inégale distribution des rôles parentaux. Il a émis 4 propositions pour une "paternité active".








L'autorité parentale a consacré l'égalité des droits et des devoirs des parents dans l'éducation des enfants, qu'ils soient mariés, divorcés ou séparés.
La définition légale en est donnée par l’article 371-1 du code civil.
La répartition des taches parentales demeure cependant inégalement répartie : le père reste peu investi. Depuis vingt-cinq ans, l'écart de situation entre les hommes et les femmes s'est réduit, pour l'essentiel du fait de la diminution du temps passé par les femmes aux tâches domestiques et non d'une augmentation du temps masculin. Ce déséquilibre se révèle pleinement en cas de rupture.

Le constat s'impose pour rééquilibrer les droits et les devoirs de chacun : pour le CAS, il s’agit prioritairement de favoriser l’implication précoce des pères (dès la naissance de l'enfant), de les valoriser en tant que « pourvoyeurs de soins », tant dans la sphère familiale que dans la sphère sociale.
Pour cela, le rapport propose d’une part de favoriser la mixité dans les métiers de la petite enfance et d’autre part d’obtenir un congé parental plus court mais mieux indemnisé.


Statistiques implication des pères et mères dans l'éducation des enfants







Aider les parents à être parents. Le soutien à la parentalité, une perspective internationale


Rapport coordonné par Marie-Pierre Hamel et Sylvain Lemoine 
En collaboration avec Claude Martin, CNRS Septembre 2012





La médiation familiale, compensation de parentalité, réforme de la règle de l’unicité de l’allocataire 

 

Conflits entre les parents sur la résidence de ou des enfants, la pension alimentaire, le droit aux prestations familiales sont autant de moments critiques au moment du divorce ou de la séparation. 
D'après les auteurs du rapport, trop souvent, derrière les questions de résidence de l'enfant se pose aussi celle de la pension alimentaire.  Ils insistent sur la nécessité d'élargir le recours à la médiation familiale. Toujours selon eux, « la résidence alternée strictement paritaire n'est pas la solution ».
Le rapport préconise également une « compensation de parentalité », qui serait aussi ouverte aux concubins et aux pacsés correspondant au volet parentalité qui entre, à côté d’autres critères, dans le calcul de la prestation compensatoire entre ex-époux.
En outre, le CAS propose de « réformer la règle de l’unicité de l’allocataire et permettre la désignation de deux allocataires pour un même enfant ». Aujourd’hui, seul l’un des parents peut en effet la recevoir, au profit le plus souvent de la mère. A ce sujet, le Gouvernement a encore récemment déclaré qu'il n'était toujours pas envisagé une extension du principe du partage des allocations familiales à l'ensemble des prestations familiales. (Rép. min. n° 23646, JO déb. Sénat 11 oct. 2012, p. 2234 - Modalités d'attribution des prestations familiales en cas de garde alternée) : « L'enfant doit en effet obligatoirement être rattaché administrativement à l'un ou à l'autre de ses parents, désigné comme allocataire, indépendamment du temps qu'il passe réellement auprès d'eux ».



Recherches apparentées : parentalité, parents, familles, soutien, services, intégration, médiation familiale, allocation familiale, apprendre à être père, père enfant, devenir père


Titre : Désunion et paternité

1 commentaire:

  1. Causes des non-applications des « Résidence alternée » en France – (Hypothèses et constats)
    L'utilisation d'avocat et de la justice... en cas de conflits de séparations ou de divorces... la « Résidence alternée » (Loi Française du 4/3/2002) ne peut pas être appliquée.
    Mais en cas de non utilisation d'avocat et de la justice... sans conflit... alors la « Résidence alternée » peut être mise en place comme les parents le désirent.

    Chez nous, en Belgique, les enfants de 0 à 5 ans (voire 6 ans) ne peuvent pas être confiés aux pères dans des mesures d' « Hébergement égalitaire » (Loi Belge du 18/7/2006) sous le motif (en réalité l'imagination / la pensée / le dogme/) que ces jeunes enfants sont gravement traumatisés en cas de séparations d'avec leurs mères. La restriction / interdiction de l'application de l'« Hébergement égalitaire » se fondent sur les « croyances » d'un pédopsychiatre qui s'est basé sur les travaux du Dr Maurice BERGER, recommandant d'organiser les contacts entre le papa et l'enfant selon le calendrier défini pour les enfants âgés de 0 à 5 ans... Ce qui nous apparaît comme étant absolument faux !

    Peut-on savoir comment les enfants de 0 à 1 an peuvent-ils considérer leurs séparations physiques d'avec leurs mères ? C'est impossible, puisqu'ils ne savent pas s'exprimer sur leurs ressentis !

    Connaît-on des bébés de 0 à 1 an qui se sont plaints de leurs séparations physiques d'avec leurs mères ?

    Depuis plus de 50 ans, nous n'avons jamais rencontré un seul bébé de 0 à 1 an, ou de jeunes enfants de 1 à 6 ans qui avaient été gravement traumatisés en cas de séparations d'avec leurs mères... lorsque ceux-ci ont été confiés aux soins des pères... ou conduits dans les pouponnières de 7 h30 à 18h30, chaque jour, pour permettre à leurs mères de travailler.
    On peut ajouter et reconnaître que la psychologie / psychiatrie est surtout basée sur des croyances et non pas sur des constats scientifiques effectués dans une approche casuistique !

    Le « Hic », dans tout ce « bric-à-brac », c'est que des mères ont alors tout le temps de manipuler leurs jeunes enfants pour les abstraire à leurs pères ! Les ''syndrome de fausse mémoire'' ou de ''faux souvenirs induits'' ou d' ''aliénation parentale'' sont bien connus afin que ces enfants manipulés haïssent leurs pères.
    L'inverse est vrai aussi. De plus en plus de mamans ne voient plus leurs enfants !

    Est-ce pareil en France ?

    RépondreSupprimer

Justitia Land ○ blog sur le droit de la famille et de la procédure de saisine du Juge aux affaires familiales JAF (pratique judiciaire France) : exercice de l autorité parentale, résidence de l enfant, pension alimentaire, jurisprudences.


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